Michèle Sabban réclame une déclaration du PS
Michèle Sabban, vice-présidente PS de la région Ile-de-France, avait réclamé un peu plus tôt lundi "une déclaration du parti" sur le député Julien Dray, soupçonné d'abus de confiance, car "dans ces cas-là, on a surtout besoin de ses amis, de sa famille".
"Si Martine [ndlr: Martine Aubry, première secrétaire] considère que Julien ne fait plus partie de la famille, c'est encore plus grave", a déclaré Michèle Sabban, proche de Dominique Strauss-Kahn, interrogée par l'AFP.
Jurisprudence socialiste
Martine Aubry n'a fait aucun commentaire sur les soupçons qui pèsent sur Julien Dray, proche de Ségolène Royal. Le domicile parisien et le bureau du député de l'Essonne, ainsi que les sièges de l'organisation Fidl et des Parrains de SOS Racisme, ont été perquisitionnés vendredi dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des mouvements de fonds suspects.
Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a justifié lundi le silence de la direction du PS par le fait que "depuis 1982-83, les premiers secrétaires ont décidé de ne pas intervenir dans ce type d'affaires". Mais Michèle Sabban assure que "lorsqu'en 1995, quand Cambadélis avait eu ses problèmes (pour l'affaire Agos), Henri Emmanuelli, qui était alors Premier secrétaire, avait été le premier à l'appeler".
"Je n'accuse personne"
"Je n'accuse personne mais j'aurais pensé que Julien Dray aurait eu le soutien de sa famille politique, avec les pièces rapportées, les cousins germains, les grands mères, les grands pères...Est-ce que ça veut dire que nous ne sommes plus une famille?", s'est interroge la présidente de l'Assemblée des régions d'Europe.
"Quand Pierre Mauroy a eu ses problèmes, j'ai demandé un soutien au Bureau national", a fait valoir Michèle Sabban. "Hollande m'avait répondu 'nous allons le faire'", mais chacun à sa manière a déclaré son soutien à Mauroy. Je ne vois pas au nom de quoi Julien y aurait moins droit", a ajouté Michèle Sabban.
Source: nouvelobs.com
"Si Martine [ndlr: Martine Aubry, première secrétaire] considère que Julien ne fait plus partie de la famille, c'est encore plus grave", a déclaré Michèle Sabban, proche de Dominique Strauss-Kahn, interrogée par l'AFP.
Jurisprudence socialiste
Martine Aubry n'a fait aucun commentaire sur les soupçons qui pèsent sur Julien Dray, proche de Ségolène Royal. Le domicile parisien et le bureau du député de l'Essonne, ainsi que les sièges de l'organisation Fidl et des Parrains de SOS Racisme, ont été perquisitionnés vendredi dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des mouvements de fonds suspects.
Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a justifié lundi le silence de la direction du PS par le fait que "depuis 1982-83, les premiers secrétaires ont décidé de ne pas intervenir dans ce type d'affaires". Mais Michèle Sabban assure que "lorsqu'en 1995, quand Cambadélis avait eu ses problèmes (pour l'affaire Agos), Henri Emmanuelli, qui était alors Premier secrétaire, avait été le premier à l'appeler".
"Je n'accuse personne"
"Je n'accuse personne mais j'aurais pensé que Julien Dray aurait eu le soutien de sa famille politique, avec les pièces rapportées, les cousins germains, les grands mères, les grands pères...Est-ce que ça veut dire que nous ne sommes plus une famille?", s'est interroge la présidente de l'Assemblée des régions d'Europe.
"Quand Pierre Mauroy a eu ses problèmes, j'ai demandé un soutien au Bureau national", a fait valoir Michèle Sabban. "Hollande m'avait répondu 'nous allons le faire'", mais chacun à sa manière a déclaré son soutien à Mauroy. Je ne vois pas au nom de quoi Julien y aurait moins droit", a ajouté Michèle Sabban.
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